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Crevée, exténuée, énervée, triste, tout ce que vous voulez.

C’est juste que j’comprends plus rien, les cours c’est du charabia, les profs s’en balance de notre niveau, c’est comme ça et point bar.

J’passe mes journées dans ma bulle , renfermé comme une huître, ne parlant qu’à Tiphaine & Hélène, et parfois des banalités pour les rangs qui m’encadrent. J’ai même plus envie de manger, j’ai plus envie de rigoler, j’ai plus envie de rien. J’en ai tout simplement marre. Parce que y a tout qui se complique , autant intérieurement que extérieurement. Parce que j’ai plus l’impression de vivre la même vie qu’avant. Parce que j’ai peur de l’avenir, de ce qu’il peut m’arriver. Je cours après quelque chose que je n’aperçois même pas. Mon cerveau fini par être dénaturé. Je suis saturée. Plus rien ne peux rentré, plus rien ne peux sortir, j’étouffe.

Entourée de débile fini, qui ne sont là que pour faire des gamineries commence à me faire perdre mon sang froid. Ça me donne envie de partir et de revenir pour la maturité. Et puis tous leurs regards à nous épier, nos moindre gestes, nos moindre regard, pour eux, ont une signification. Et puis leurs petits jeu ne me fait pas rire du tout .

En simple. J’ai l’impression d’être arrivé au bout.

C’est un peu comme l’époque des araignées noirs , velu. J’ai toujours envie de partir pour ne pas les voir.

Tout en écoutant Trouble de Cold Play, j’essaye de me dire que c’est qu’une mauvaise passe, que j’irai mieux plus tard. Mais j’y crois même plus. J’ai l’impression qu’a chaque fois que ça va pas je fini par me voilé la face et le caler dans un coin de ma tête jusqu’à que ça ressorte à un moment. 

Attendant M'sieu le bus, oscultant les marques des voitures tout en écoutant mon portable, qui me sert de mp3, je vis le premier bus passé, mes voisins dedans , me faisaient des sourirs, mais impossible de leurs rendre. Le second bus apparu, et la queue se formait devant la porte. Je m'y faufil et m'assoie tout au fond a gauche, tranquil sans personne. La musique plein les oreilles je regardais les raillures de la route. Au feu, une moto. Celle d'Alexandre. J'en étais certaine. En avançant j'en devins sûr. Et puis le bus suivit sa route. Marracq et hop me voilà accompagnée d'une jeune fille à coté de moi . Je repensais a cette journée interminable, à cette homme que j'ai cru voir derierre les grilles de cassin, à cette heure chez L* où nous avons bien parlé. Et puis lorsque le téléphonne sonna.. Tiphaine en larme voulais me voir. Bien, je l'ai écouté, malgré que je ne puisse faire grand chose pour elle, nous sommes partis en ville tous les trois se manger des cookies. Et tout le trajet était tres nostalgique. Je déscend du bus , et me voilà sur mon chemin. A peine un pied par terre que la premiere larme coulait déjà .. Impossible de m'arrété jusqu'a ce que je croise ma voisine en retour ou je lui fis un signe de la main .. Rentré a la maison, douche ( "décompréssage " ) , devoirs et puis bien sur msieu lordi mattendais .

Je nageais dans ce monde par manque de choix, Maintenant je suis bien trop Loin .

Lola .